NOTRE-DAME, NOTRE ECOLE : Hier, aujourd’hui, demain…?

L’OGEC (Organisme de Gestion de l’Enseignement Catholique) de Notre-Dame, association de parents bénévoles, s’est penché sur le devenir de notre établissement.

L’école d’hier…

Autrefois, notre école était constituée de deux bâtiments distincts et séparés : l’école des garçons et l’école des filles. La plupart d’entre nous avons connu la période suivante où nous avions les élèves de la Petite Section jusqu’au CP dans le bâtiment actuel et les grands (du CE1 au CM2) dans l’ancienne école des garçons (Rue Buisson). Notre cantine était intégrée à notre établissement et nous en assumions la gestion.

Notre école n’a pas toujours été telle que nous la connaissons aujourd’hui. Du fait de plusieurs évolutions, notamment de la démographie, elle a dû adapter ses besoins à son environnement par des périodes successives de croissance, de stabilité, ou encore parfois de petites régressions.

L’école aujourd’hui…

Depuis une dizaine d’année, les effectifs scolaires sont en croissance, à l’image de la population de notre commune. Nous sommes heureux d’avoir pu inscrire nos enfants à l’école Notre-Dame, un établissement à taille humaine. Nous souhaitons conserver ce cadre de vie tout en continuant d’améliorer la qualité de l’espace de travail de nos enfants.

C’est pourquoi aujourd’hui, nous pensons qu’il est important de nous mettre en capacité de pouvoir assumer les investissements qui vont pérenniser notre école et permettre d’accueillir les nouveaux arrivants.

L’école de demain…

Les projections, étudiées avec la Mairie, font apparaître une augmentation régulière qui devrait permettre d’ouvrir dans un futur plus ou moins proche, une 8ème classe tout en gardant la même proportion d’élève entre les deux écoles primaires de Saint-Genest-Lerpt. L’objectif n’est en aucun cas de devenir un grand ensemble scolaire mais ouvrir cette 8ème classe est un beau projet pédagogique qui permettrait d’avoir une classe par niveau.

La préparation de cette ouverture, tout comme la mise aux normes des bâtiments, engendreront nécessairement une nouvelle organisation de l’espace et des travaux.

Ces évolutions structurelles ne doivent pas nous faire oublier notre volonté d’ancrer notre établissement dans l’ère numérique via divers outils : site internet participatif, remise en état de notre parc informatique et de notre réseau, et pourquoi pas l’intégration de TBI (Tableaux Interactifs).

Les défis à relever…

Nous allons dès maintenant nous activer à faire avancer ce chantier numérique, en parallèle de notre chantier « structurel ».

Nous avons l’obligation de présenter un projet d’ADAP (Agenda D’Acessibilité Programmée), pour mars 2016, ce calendrier d’investissement d’étalera sur 6 ans, voire 8 ans avec une dérogation supplémentaire. La règlementation française et européenne étant lourde, des travaux importants sont à réaliser sur nos bâtiments afin de répondre à toutes les exigences. Une extension par une construction neuve de plein pied ne nous exonerait pas d’une mise aux normes de l’ancien.

La perspective d’ouverture de cette nouvelle classe passera par ce projet d’ADAP et ne pourra se faire que dans le cadre suivant :

– Une situation financière saine et un budget prévisionnel laissant entrevoir une capacité d’investissement sur le long terme.

– Une acceptation de notre tutelle (Diocèse)

– Une acceptation de notre propriétaire (AIECL)

– Une acceptation des organismes publics habilités à nous donner les autorisations.

A l’heure actuelle, l’école a une santé financière correcte afin d’appréhender sereinement l’avenir. Nous sommes à un moment-clé où il convient de :

– Se donner les moyens : financiers, humains.

– Trouver la meilleure solution : technique, architecturale.

– S’adapter à nos obligations : les nouvelles normes.

– Et travailler dans des conditions optimales : pour le bien-être de nos enfants et des équipes qui les entourent.

Un architecte, spécialisé dans les mises aux normes d’établissement scolaire, a été missionné pour nous donner une vision d’ensemble de nos problématiques et des solutions envisageables pour répondre à une question : Quelle est la solution la plus pertinente afin de combiner capacité d’accueil et mise aux normes ?

Petit retour sur le quotidien…

Les perspectives d’avenir abordées précédemment ne doivent pas nous faire oublier notre quotidien. La nouvelle convention collective pour les ASEM (Agent Spécialisé des Ecoles Maternelles) est venue alourdir la masse salariale, et nous devons assumer :

– Une baisse de nombre d’heures annuel de certains contrats, pour la même rémunération.

– Des temps de pauses plus importants, principalement sur la période de cantine, là où les enfants sont de plus en plus nombreux.

– La mise en place de la Mutuelle Santé dès Janvier 2016

Une réorganisation des plannings a été entreprise ce qui a permis de palier à une partie de ces nouvelles contraintes.

Assurer la gestion d’une école est une lourde responsabilité portée par une équipe de parents bénévoles dont le seul but est de mettre au service des enseignants des ressources et une structure agréable afin de conduire chaque enfant à s’épanouir et grandir.